Selon moi, la domotique est l’art d’intégrer des technologies de l’information et de la communication dans les habitations. Son objectif principal est d’améliorer le confort, la sécurité et l’efficacité énergétique des maisons tout en simplifiant la vie quotidienne de leurs occupants.
Comme beaucoup, nous avons laissé la technologie franchir les portes de notre foyer … et il faut bien avouer que la rendre disponible à chacun des membres du foyer est un réel défi. La multiplication des applications propriétaires pour gérer cette myriade d’appareils est d’après moi un vrai inconvénient :
- les caméras IP,
- les panneaux solaires,
- la pompe à chaleur,
- le robot tondeuse,
- l’aspirateur, …
tout ce petit monde provient de différents fabricants … et la communication entre 2 équipements est souvent compliquée (voire impossible).
Il n’en fallait pas plus pour m’inciter à relever le challenge …
J’ai tout d’abord envisagé d’installer ce système domotique sur le serveur NAS que j’avais à disposition, mais chez Synology les modèles d’entrée de gamme (un peu datés) ne sont pas capables de gérer des machines virtuelles pour héberger un tel système (pas assez de RAM) … il faut donc choisir une autre plateforme.
A l’issue d’une phase de réflexion (et de documentation), je choisi l’architecture suivante pour héberger et gérer ce projet :
- un RaspberryPi 4 – ordinateur de la taille d’une CB, relativement bon marché, et qui commence à être largement assez puissant pour une application de ce type …
- un OS HomeAssistant – je ne voulais pas être limité par l’outil … et puis j’étais un peu nostalgique de ma période « Info Indus »
Le cahier des charges (que je me suis fixé) pour cette domotique est le suivant :
- centraliser la gestion de TOUS nos objets connectés dans une seule et même application
- accès sur un petit écran dédié posé dans un coin du salon
- suivre en temps réel la production des panneaux solaires, et disposer d’indicateurs (voire d’automatismes) pour optimiser notre auto-consommation
- fiabiliser les détections de la vidéosurveillance, et les mettre à profit pour automatiser l’éclairage extérieur, déclencher automatiquement l’enregistrement lors de nos absences, …
- automatisations sur les éclairages intérieurs, le chauffage, la recharge des périphériques …
La réalisation de ce projet aura nécessité quelques soirées de travail, mais cela en valait la peine … Après 2 mois de développement initial (répartis sur décembre et janvier 2023), le système est depuis fonctionnel à la maison. Non seulement il dépasse de loin mes attentes, mais tout le monde s’est approprié cet outil à la maison.
Si vous souhaitez plus de détails sur l’installation du RaspberryPi & de HomeAssistant, sur les choix techniques et leur justification, sur une fonctionnalité que j’ai intégré à ma domotique, … vous trouverez certainement de quoi assouvir votre soif d’apprendre dans le tableau ci-dessous.
Les choix matériels
Pour mener à bien un tel projet, un minimum de matériel est nécessaire.
- un RaspberryPi 4 – pas très onéreux, mais suffisamment puissant pour héberger « Home Assistant » et gérer l’IA qui va fiabiliser la détection de mouvements
- un ventilateur pour « refroidir » le Pi 4 ne sera pas superflu
- un onduleur pour sécuriser l’alimentation du Pi
- Un dongle USB Zigbee (ce sera le Coordinateur du réseau Zigbee), indispensable pour dialoguer par radio avec les capteurs/actionneurs Zigbee (si vous faites le choix d’en utiliser)
- Que ce soit pour l’écran principal (positionné dans le salon) ou pour les écrans secondaires (salle de bain, bureaux, …), j’ai souhaité recycler quelques smartphones « usagés » qui dormaient dans un tiroir. La seule contrainte est que l’application « Home Assistant » soit compatible avec la version de l’OS présente sur le smartphone …
- En fonction de ce que vous souhaitez automatiser, vous aurez besoin :
- de quelques capteurs (sondes de températures, détecteurs de mouvements, détecteurs de fumées, caméras …)
- et de quelques actionneurs (prises et interrupteurs connectés)
- A ce jour (en 2025), le dialogue entre le Raspberry Pi et les capteurs/actionneurs exploite souvent les protocoles WIFI et/ou ZIGBEE. Ce sont 2 protocoles radio utilisant la bande du 2,4 Ghz, avec chacun ses avantages et ses inconvénients.
- Inconvénient du WIFI
- plus vous ajouterez de capteurs/actionneurs à votre réseau WIFI et plus votre bande passante fondra comme neige au soleil.
- avantages du WIFI
- bien plus simple à utiliser, car déjà présent à la maison
- vous pourrez placer vos capteurs/actionneurs où bon vous semble dans la zone de couverture … mais pas au delà …
- Inconvénients du ZIGBEE
- demandera plus de précautions (et quelques connaissances en transmission de signal radio). Vous allez devoir créer votre réseau ZIGBEE avant de pouvoir l’utiliser.
- le coordinateur (le dongle USB) devra être positionné dans un emplacement central de votre domicile (et donc le Raspberry Pi aussi)
- avantages du ZIGBEE
- les routeurs (souvent les prises connectées) seront des répéteurs de signal ZIGBEE, ils devront être répartis uniformément autour du coordinateur et dans votre domicile. Cela permettra d’étendre votre réseau ZIGBEE quasi sans limitation
- les capteurs et actionneurs fonctionneront toujours, même si la box internet est défaillante … on fiabilise la domotique en étant indépendant du WIFI pour les automatisations
Installation du RaspberryPi & de HomeAssistant
en construction …
Production Solaire & Automatisation associées
en construction …
Chauffage de la maison / Production d’eau chaude sanitaire
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Vidéo-Surveillance / IA & Gestion des éclairages extérieurs
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Gestion des éclairages intérieurs
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Ergonomie retenue pour les écrans de supervision
en construction …